Participations au Rendez-Vous des Plumes – Février 2021

Bonjour tout le monde !

La deuxième session du Rendez-Vous des Plumes a été organisée sur le thème « envolées » et à partir d’inspirations musicales. Si j’ai eu plusieurs retours pour m’informer qu’écrire à partir d’une musique n’était pas un exercice facile qui en aurait découragé quelques-uns, j’ai tout de même reçu plusieurs participations, dont je vous laisse prendre connaissance ci-dessous !

Les textes ne sont relus qu’au moment de leur publication, et ce uniquement dans le but de vérifier qu’ils ne contreviennent pas au règlement de l’atelier d’écriture. Si le cas devait se produire, le texte ne serait tout simplement pas publié, sans autre recours possible de son auteur. La Petite Boutique des Auteurs n’est pas responsable des coquilles, fautes d’orthographe, syntaxiques ou grammaticales éventuellement présentes dans les textes qui participent au Rendez-Vous des Plumes.
Merci d’en prendre note avant lecture.

Amelia

Inspiration n°1

· Texte de Noémie Leroy Trifilieff ·

Ce que tu me dirais si tu étais encore là.

Tu es ce vibrant bonheur qui m’accompagne.
Tu es cet éclat de rire un jour de pluie.
Tu es ce que j’ai fait de plus beau.

Et puis…

Et puis tourne les vents,
Tourne la pluie,
Tourne les gens, les insomnies.
S’efface ma vie aussi.

Tu es ce que j’ai toujours voulu, fossettes et yeux bleus un mois d’avril.
Tu es ce moteur quotidien qui anime mes jours de douleur.
Tu es celle pour qui j’avance et me bâts.
Tu es toi avec tes robes qui tournent et tes bras qui s’écartent pour accueil le monde et enlacer le vent.

Et puis…

Et puis tourne les vents,
Tourne la pluie,
Tourne les gens, les insomnies
Et m’arrache ma vie.

Le temps m’est compté, les années en mois, les mois en semaines et ces semaines qui passent toutes trop vite.
Je ne verrais bientôt plus de toi que ce que le ciel m’en dira les jours de beaux temps où tes yeux s’élèveront vers moi.
Je m’arracherai à toi dans un ultime soupir et te laisserai là, pensive face au monde qui s’étire.

Et puis…

Et puis tourne les vents,
Tourne la pluie,
Tourne les gens, mes insomnies
Et enfin je t’offrirais ta vie.

Tu avanceras,
Tu courras,
Tu apprendras,
Tu aimeras, peut-être cent fois.
Tu finiras par comprendre et tout me pardonner.
Crois-moi, ça ira parce que justement,

Tourne les vents,
Tourne la pluie,
Tourne les gens, les insomnies aussi.
Tourne encore et encore,
Tourne pour toujours et à l’infini.


· Texte de Mélanie Gertsch ·

Inspiration n°1

Ma fuite de ton nid,
Pourtant si bien garni
Mais dès qu’il souffle, Éol,
Je repars avec lui…

Pardonne mon envol,
Pardonne mes raisons
Qui’me poussaient à l’école
Plus gaie qu’à la maison.

Pardonne envies d’atoll,
Déchir’ ma camisole
Je partirai mêm’ seule,
Piétiner d’autres sols.

Pardonne mon envol,
Pardonne donc mes folles
Envies d’migrations
Désirs d’ascension

Pardonne mon caractère
Que j’ai pris de ta mère
Pardonne mes colères,
De jeune et bien trop fière

Pardonne mes angoisses
Qui me tiennent, font face
A cette insatiable soif
De tout vivre, toucher, tout voir

Pardonne mes effusions
Et mes besoins d’expansion
Toutes discrétions manquées
Face à ta toi, embarrassée.

Pardonne le peu de retours,
Et la fatigue du détour
Mais tu sais, tes doux bras m’entourent,
Tous les jours durant mes parcours.

Pardonne donc mes passions
Penchants et aspirations
A partir et puis revenir,
Sans faillir où est la maison.

Pardonne mon indiscipline
Mémoires de la jeune fille
Agitée et puis indocile
Que j’étais mais qui depuis sait
Et ce grâce à toi, à tes faits
Que famille égale racines!

Ne vois-tu pas Maman,
Comme depuis ces temps
Nos moments s’assouplissent ?
Deviendrons-nous complices ?

J’attends comme un présage.
Mais faut-il être sage,
Faut-il me mettre en cage ?
Moi, ton bel oiseau de passage ?

N’est-il pas séant davantage
Que nous oublions nos orgueils
Que sincèrement tu m’accueilles
Au retour de mes longs voyages

Chassant le mauvais oeuil
Qu’une fois à ton seuil,
Tu ouvres tes bras larges
Et me berce simplement pour l’atterrissage.


· Texte de Chloé Houti ·

Inspiration n°2

Depuis ma fenêtre, je la voyais. Bien plus que simplement la voir, je l’observais. Malsain diront
certains, intrusif penseront d’autres, obsessionnel je leur répondrais. Elle avait ses gestes à elle qui
me portaient, qui faisaient danser mon regard de haut en bas, de bas en haut. Elle se mouvait
comme on laisse la mer se mouvoir sous la force du vent. Jamais ses gestes ne me fatiguaient, et je
ne pouvais me résoudre à abandonner. Abandonner cette danse de la solitude et de l’ennui, cette
mascarade de l’autre et de moi, ce film de deux vies faites d’images et d’illusions. Elle se
déshabillait, se scrutait, bougeait, s’offrait à elle-même, elle ôtait ses vêtements et ce masque qu’elle
portait en société, et elle se libérait. C’était si beau de voir qu’elle se parfumait, tout en se regardant,
puis respirait l’odeur de sa peau sucrée, et avait envie de s’embrasser, de se cacher du monde entier
pour profiter du spectacle qu’elle créait. Elle savait se buller, une fois chez elle, déshabillée et
parfumée, elle entrait dans sa propre danse, et elle avait compris que c’était ça, sa propre liberté :
ses doigts qui jouent, son corps qui bouge, ses pensées qui vacillent et tournoient, sa respiration qui
enfin, s’écoute, et son âme qui se repose sous son corps qui s’agite. Elle avait trouvé son harmonie,
et pour ça, je n’arrivais qu’à l’envier, et à la mater, car sa liberté avait la couleur de la beauté, une
beauté que j’aimais bien trop pour être à-même de la quitter.


Inspiration n°2

· Texte de Evelina Barré ·

Petits pas qui trottent sur les pavés d’une légèreté qu’on ne connaît pas. La fillette saute au-dessus des sacs-poubelles qui traînent. Elle virevolte comme une hirondelle souveraine. Le bas-monde semble l’ignorer quand le ciel paraît l’appeler. Tout n’est que sensation ou peut-être illusion.

La jeunesse la consume et de cette chaleur elle irradie, car la douceur est une plume dont la vie a l’air infinie.

Elle court maintenant sur les pavés, la volonté lui tend une main. La jeune fille l’attrape et s’échappe du réel. Elle s’envole, s’imagine une paire d’ailes.
Le sol devient piano, ressort qui l’emporte vers le haut. Tout devient harmonie ou est-ce l’absence de bruit ?

La jeunesse se termine et peu de gens le remarquent ici, car la douleur est une plume qui ne s’attrape pas en vie.


Inspiration n°3

· Texte de Sandrine Drappier ·

Elle sent qu’on parle d’elle quand elle marche dans les rues du village. Elle sait les corps qui se retournent après qu’elle soit passée à leur hauteur, la curiosité qui fait parler, elle sent la peur de l’inconnu. Mais pour l’instant, elle ne peut pas parler. Alors, elle reste ce mystère, cette femme d’apparence hautaine que l’on n’ose pas aborder.
Sa maison, comme toutes celles du village, est ceinte de hauts murs. Une fois le portail refermé, elle se sent à l’abri. Elle n’a plus à faire semblant, à se forcer à avoir un visage humain. Elle redevient cette bête de souffrance.
Elle ne sait pas pourquoi elle est revenue ici, après. Elle avait quitté cet endroit il y a vingt-cinq ans sans espérance de retour, cette vie-là était derrière elle, elle n’a même pas eu la curiosité d’y revenir après avoir su que la maison était désormais à elle. Il y a certains volets, certaines portes qu’il vaut mieux laisser fermées à tout jamais. Et pourtant, après, il n’y a qu’ici qu’elle a eu envie d’être. Elle est arrivée un soir d’automne. La maison était froide, il n’y avait pas de bois pour mettre dans la cheminée. Elle n’a pas osé allumer les radiateurs éteints depuis si longtemps. Elle a trouvé des draps, des couvertures. Elle s’est enroulée dedans. Elle a eu envie de fermer ses yeux à tout jamais. Elle s’est dit qu’il suffirait juste de prendre un tube de médicaments pour en finir. De s’allonger, nue, sur le lit et d’attendre la mort. Mais elle ne peut pas. Alors, elle continue, sans envie, sans désir, sans plaisir. 
Un pas l’un après l’autre. Elle marche longtemps,  pour éviter de penser, espérant que la douleur physique annihilera la douleur mentale, mais le temps n’est pas encore à cette nouvelle étape. Elle souffre. Elle n’entretient pas cette douleur pourtant. Elle sait qu’un jour, elle aura moins mal. Elle ne provoque rien. Elle accepte. Elle attend autre chose. Un nouveau souffle. Une nouvelle envolée. 
C’est un matin comme tous les autres. Elle s’est levée, a pris un café, elle traîne de pièce en pièce dans son pyjama en satin. Elle ne lit plus. Comme si elle n’avait plus le droit. Sur la platine, un adagio, elle n’en écoutait jamais avant, la musique entre dans son corps, fait circuler son sang, lui redonne un souffle de vie. Elle s’autorise à respirer. Elle s’assoit dans un fauteuil. Elle reste là, yeux fermés. Elle se laisse transporter ailleurs. Ils apparaissent. Tous les deux. Ils sont dans un jardin public. Ils marchent, ils jouent, ils ont froids aussi. Ils ont mis leurs gants en laine et leurs bonnets à pompons. Elle les voit. Elle tend la main, elle voudrait les toucher. Ils s’éloignent. Elle ferme ses yeux un peu plus forts pour les faire revenir. Elle s’interrompt. La sonnette du portail. Encore et encore. Ça n’arrive jamais. Personne n’ose sonner chez elle. Elle ne bouge pas. Celui qui ose va repartir comme il est venu. Mais le doigt sur la sonnette appuie encore. Elle se lève, va à la fenêtre de l’arrière cuisine, la seule qui donne sur la rue. 
Elle tente de voir sans être vue. C’est une petite fille. Elle ouvre la fenêtre. 
— Je cherche quelqu’un pour jouer avec moi. Tu sais jouer ? lui demande-t-elle en lui montrant un puzzle. 
— Attends je vais t’ouvrir.
Hélène traverse la maison, longe le jardin, ouvre le portail. La petite fille a peut-être sept ou huit ans.
— J’ai plus de maman et mon papa n’a pas le temps de jouer. Toi, tu peux ?
— Euh…oui, entre.
Elles se sont installées sur la table du salon. Hélène a enlevé la nappe.
— On trie les bouts droits, déjà, a dit la petite fille.
— D’accord a répondu Hélène.
Elles ne parlent pas. Elles se concentrent sur leur recherche.
— Tu n’as pas froid ?
— Si, un peu dit la petite.
Hélène remonte la température des radiateurs. Elle lui fait un chocolat chaud. Quand elle revient devant la table, la petite fille assemble les morceaux pour faire le cadre. 
— Tu vois, comme ça c’est plus facile pour faire les puzzles, faut assembler tous les morceaux. 
Elles construisent patiemment, sans parler. Chacune fait un petit bout, quelquefois l’une vient ajouter une pièce de l’autre. Le temps passe vite. Une autre sonnette.
— ça doit être papa dit la petite fille.
Elles vont ensemble ouvrir le portail. Il est grand, un homme encore jeune. Ses cheveux sont emmêlés. Il y a deux tâches sur son pull-over. Il n’est pas rasé.
— Emma, je t’ai déjà dit de ne pas partir sans me le dire.
— Je suis désolée, j’aurais dû vous le dire, moi, mais je n’y ai pas pensé.
Leurs yeux se croisent. Se sourient. Se regardent, graves.
— J’espère qu’elle ne vous a pas dérangée ?
— Non je n’avais rien à faire. On a fait son puzzle.
— Emma joue toujours avec son puzzle.
Un oiseau tape contre un arbre. Emma les abandonne, va voir l’oiseau.
— La maman d’Emma est morte l’année dernière. Et je ne suis pas un très bon compagnon pour continuer la route. Elle se sauve souvent. Et vous ? Vous êtes nouvelle ici ?
— Oui, enfin non, j’ai habité ici quand j’étais très petite. Pendant six ans, en fait. J’ai été en famille d’accueil ici. 
— Chez les Bernard ?
— Oui.
— Ils sont dans le cimetière ici si vous voulez, je peux vous montrer la tombe.
Hélène dit « non merci, je ne peux plus rentrer dans les cimetières. Je fais des crises d’angoisse. En fait, je fais toujours des crises d’angoisse. Il me faut du calme et du repos. »
Emma appelle son père. Il hésite, il ne sait pas s’il a le droit d’entrer mais Hélène se pousse, le laisse passer, referme la porte du portail.
— Regarde, on dirait qu’il est blessé.
Le père d’Emma regarde avec application.
— Oui cet oiseau semble blessé dit-il.
— Que faut-il faire ? demande Hélène.
— Vous avez une boite en carton ? Du coton ?
Hélène rentre dans la maison. Cherche ce qui lui a été demandé. Passe devant une glace. Voit qu’elle n’est pas maquillée, pas coiffée, encore en pyjama. Sourit. Se dit que c’est son premier sourire depuis. Elle ressort, rejoint Emma et son papa.
— Tenez.
— Merci.
Leurs doigts se frôlent, leurs yeux aussi. Hélène et Emma regardent l’homme faire un nid pour l’oiseau. Il le prend, le pose délicatement dedans. L’oiseau piaille, il a peur.
— Il faudra lui donner un peu d’eau.
— mais, je ne veux pas le garder, je dois rester seule ici.
— vous n’êtes pas seule, nous sommes deux et un oiseau avec vous.
— mais vous allez partir et je resterai seule à nouveau.
— l’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il faut se mêler aux autres. Ils vous aident dans les moments difficiles. Et puis, Emma a besoin de vous désormais, vous avez déjà terminé son puzzle ?
— non, mais….
— Mais, elle a trouvé une amie pour l’aider et vous, vous avez trouvé quelqu’un à qui parler, de qui vous occuper.
— Je ne veux pas m’occuper d’Emma.
Il fait comme s’il n’avait rien entendu, ou comme s’il ne fallait pas relever ce qu’elle vient de dire. 
— Ce sera bientôt le printemps, les oiseaux reviennent, la vie va reprendre son cours. Quelquefois, on a l’impression que tout s’arrête, mais non, les vivants reviennent à la vie.
Il parle doucement. Presque comme s’il parlait pour lui-même. Hélène voudrait hurler que ce n’est pas possible. Mais elle ne peut pas. Quelque chose enfle dans sa gorge. Elle a du mal à respirer. Les larmes inondent ces yeux. 
— Je vous vois, depuis des mois, arpenter les rues. Je reconnais votre regard. Il ressemble au mien. Vous n’avez pas besoin de dire, je sais.
Il plante ses yeux dans les siens, lui tend sa main.
— J’ai oublié, pardon, je m’appelle Samuel.
Elle renifle. Elle tente de sourire. Cela doit ressembler à une grimace, un truc pas très joli. Elle qui a tant aimé séduire et rire, tout à coup, elle se dit qu’elle devrait quand même prendre un peu sur elle. 
Elle lui tend sa main.
— je m’appelle Hélène. J’ai perdu mon fils et mon mari dans un accident de voiture l’année dernière.  – Bienvenue ici, Hélène. Nous allons nous occuper de vous. Vous faire un nid, aussi. Pour vous laisser vous envoler à nouveau.


Et pour terminer cette sélection, je vous présente le mien, hors concours :

Inspiration n°3

· Texte d’Amelia Pacifico ·

Le froid de décembre l’enveloppait comme un linceul. Il chercha en vain un semblant de chaleur entre ses mains qu’il frottait l’une contre l’autre. « Pourtant, la journée avait si bien commencé… » se dit-il en ralentissant le pas. Il scruta le fleuve d’un regard perdu alors qu’il déambulait sur le plus long pont de la ville. Personne ne prêta attention à lui, en dépit de ses pieds nus et des marques rouges qui bleuissaient sur son visage. A l’arrêt au beau milieu de la structure en béton, il ferma les yeux d’où s’échappèrent deux larmes brûlantes. Il concentra toute son attention sur le feu qui roulait sur ses joues afin d’essayer d’en diffuser la sensation dans tout son corps. Il y parvint quelques secondes grâce à une imagination qu’il avait toujours su faire travailler.
Depuis son plus jeune âge, Albin savait raconter des histoires, créer des univers entiers dans lesquels il se perdait de longues heures en errances aventureuses. Il avait traversé son enfance dans la solitude des contes qu’il échafaudait pour fuir la réalité de son quotidien.
Pourtant, la journée avait si bien commencé…
Juste avant de partir à son travail, sa mère avait cuisiné un copieux petit-déjeuner pour ce garçon beaucoup trop grand pour son âge. Même son beau-père semblait de bonne humeur lorsque l’adolescent s’était levé pour se préparer à aller en cours. Il l’avait entendu siffloter dans la salle de bains d’où s’échappait un effluve d’eau de rasage bon marché mêlé à une odeur persistante de tabac froid. Il ne l’avait pas vue venir, Albin, la baffe qui l’avait déstabilisé au point d’en tomber dans les escaliers. Pas un mot ne l’avait accompagnée, d’ailleurs, cette gifle. Et ce regard, froid et perçant, aussi aigu que la cuisante douleur qui irradiait l’oreille du jeune homme avachi au bas des marches. D’un pas lourd, le compagnon de sa mère l’avait rejoint et les coups ne s’étaient plus arrêtés jusqu’à ce que le garçon attrape la poignée de la porte d’entrée pour s’enfuir.
L’œil hagard, ses orteils agrippant convulsivement le bitume, Albin se balança d’avant en arrière, uniquement retenu par ses deux mains chétives qui glissaient en cadence à la surface du parapet. Son regard s’abîma dans les eaux noires du fleuve, et de nouvelles aventures s’invitèrent dans son esprit à la seconde où l’envie de sauter le prit.


Merci à tous pour vos participations et lectures ! Rendez-vous dans peu de temps pour la session de mars…

A bientôt 💋

Sandrine Drappier & Evelina Barré ont remporté ce deuxième appel à textes par votes du jury… quel écrit accompagnera leur production dans le recueil de nouvelles à venir ?
– A vous de choisir en votant ci-dessous, jusqu’au 31 janvier 2022 –

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Quel texte vous plaît le plus ?
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2 réflexions sur “Participations au Rendez-Vous des Plumes – Février 2021”

  1. Drappier Sandrine

    C’est la 1ere fois que j’ai un de mes textes publié ailleurs que dans mon ordi ou à l’intérieur de mon gros carnet rouge… Alors juste merci…
    Sandrine Drappier

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